Le foyer au gaz est l’allié des grands froids grâce à sa haute performance. Il est aussi connu pour être plus écologique que le chauffage au bois. En effet, il produit moins de substances nocives grâce à son mode de combustion. Concernant le coût, cela dépend de plusieurs paramètres, dont le modèle, la marque et les travaux liés à son installation.
Au-delà de l’aspect écologique et économique, d’autres critères sont également à considérer lors de l’achat d’un foyer au gaz. Suivez ce guide pour trouver le bon appareil de chauffage pour votre maison.
Le choix du modèle
Vous trouverez différents types de foyers au gaz au Canada. Mais ils peuvent être regroupés en trois : foyers encastrables, foyers à dégagement nul et foyers autonomes. Pour le côté esthétique, vous avez le choix entre deux principaux matériaux, dont les bûches décoratives et les pièces en verre.
Les foyers encastrables
Ils sont conçus pour être installés directement dans les foyers à bois existants. Ceux-ci peuvent être maçonnés ou fabriqués en métal dans une usine. Avant l’installation, la réfection du chemisage, par l’intermédiaire d’un évent, est nécessaire.
Les foyers au gaz encastrables disposent d’une boîte de combustion en métal contenant les simili-bûches et le brûleur à gaz. Sur le devant, le verre est complété par un cadre purement décoratif en métal.
Les foyers à dégagement nul
Dans ce contexte, la maison ne dispose pas encore d’une cavité destinée au foyer. L’appareil est alors installé contre le mur extérieur ou l’enveloppe de la maison. Il faudra tenir à distance les matériaux combustibles et utiliser les conduits d’évents préconisés par le manufacturier.
Pour un foyer à dégagement nul, le brûleur et les simili-bûches se trouvent dans une boîte de combustion à paroi intérieure et extérieure.
Les foyers autonomes
Ils partagent des ressemblances avec certains nouveaux modèles de poêles à bois. Vous pourrez apercevoir toutes les surfaces du foyer, augmentant sa capacité à produire de la chaleur dans la maison.
Le devant des foyers au gaz autonomes est fabriqué en vitrocéramique ou en verre trempé. La vitrocéramique est connue pour sa meilleure résistance aux températures élevées, même dans les appareils fermés. Elle excelle également dans la transmission de la chaleur de la radiation infrarouge.
Le choix du système d’évacuation
Le système d’évacuation a pour rôle de chasser les gaz de combustion vers l’extérieur du foyer. Il existe différentes possibilités pour l’évacuation.
L’évacuation par tirage naturel
Ce type de foyer utilise généralement un évent de type B. Celui-ci utilise l’air ambiant pour stimuler la combustion. Un seul tuyau évacue ensuite l’air vicié provenant de la chambre de combustion. Cela peut également être une enveloppe en métal flexible pour un foyer installé dans une cheminée existante.
Cette solution est idéale en cas de rénovation d’une cheminée. Les flammes produites sont également plus grandes, comme pour les foyers à bois.
L’évacuation mécanique
Ce type de système d’évacuation utilise un ventilateur électrique pour éliminer les gaz de combustion. Il est pratique dans une maison ne permettant pas l’installation d’un conduit traditionnel. Des conduits verticaux et horizontaux sont alors posés à la place.
Ce système d’évacuation est encore peu répandu. Pourtant, il économise l’air ambiant en se passant d’un coupe-tirage.
L’évacuation directe
Dans ce cas de figure, le foyer se sert de deux tuyaux d’air séparés, mais mis côte-à-côte. L’un fait entrer l’air extérieur dans la boîte de combustion, tandis que l’autre sert pour l’évacuation. Ce système augmente l’efficacité de la combustion du gaz.
Le foyer doit être placé contre le mur extérieur afin de faciliter la mise en place du conduit. Mais des prolongements peuvent aussi être installés si nécessaire.
Les foyers à évacuation directe ou mécanique sont recommandés pour les maisons R-2000, une appellation propre au Canada. Le foyer est alors plus efficace et les produits de combustion ne fuient pas.
La question de la performance
Un foyer performant répartit équitablement la chaleur, évitant les points de surchauffe. L’air chaud peut circuler de pièce en pièce à travers :
- Un conduit de chauffage ;
- Les ventilateurs de plafond ;
- Un ventilateur à oscillation verticale depuis le sol.
Il ne suffit cependant pas de prendre le foyer le plus puissant. Choisissez la taille du brûleur en fonction de l’espace à chauffer.
Au Canada, la performance du foyer est déterminée par sa cote d’efficacité (EF). Elle reflète le fonctionnement de l’appareil de manière générale selon son utilisation et son rendement. Une cote élevée signifie que le foyer est plus efficace. Cette information est présente sur l’étiquette EnerGuide.
Le système d’allumage
La plupart des foyers au gaz possède une veilleuse destinée à allumer le brûleur. Cette petite flamme qui fonctionne continuellement peut cependant augmenter considérablement la consommation annuelle en énergie.
Certains modèles se servent d’un système d’allumage automatique pour se passer d’une veilleuse. D’un autre côté, une veilleuse constamment allumée ne donne pas seulement une source de chaleur continue. Le foyer devient indépendant de l’électricité.
L’idéal est d’avoir une veilleuse pouvant être éteinte et rallumée facilement selon les besoins.
Un appareil maîtrisant la consommation en énergie
La consommation en énergie est une préoccupation pour presque tous les utilisateurs de chauffage. Si c’est également votre cas, vous avez besoin d’un appareil économique, pouvant gérer la consommation en énergie et la production de chaleur.
Avec les foyers modernes, il est tout à fait possible de contrôler la température ambiante via des thermostats automatiques. Vous obtenez une belle flamme et bénéficiez d’une chaleur agréable tout en économisant le gaz. Pour cela, choisissez un foyer permettant une grande réduction de chaleur.
Le mauvais choix
Pour les maisons canadiennes, il est inapproprié de se procurer un foyer au gaz ne disposant pas de conduit d’évacuation. Ce type d’appareil de chauffage est cependant autorisé aux États-Unis.
L’interdiction est liée à l’environnement et à la santé des résidents. Le gaz de combustion n’est pas évacué vers l’extérieur, mais se propage à l’intérieur de la maison. L’air ambiant est alors vicié et chargé en humidité, ce qui n’est pas compatible avec l’étanchéité des maisons au Canada.
